Une fresque pour compléter et “finir” le parcours historique
Imaginez !
Nous parcourions le chemin du Christianisme depuis les origines orientales et lyonnaises, et nous terminions sur la rupture au XVIe siècle ! Quelle tristesse !
D’autant que très vite après cette fin s’annonçait le massacre de la Saint-Barthélemy, causant des milliers de morts côté protestant, une terrible souffrance pour eux… et pour nous tous aujourd’hui.




Dorénavant, le chemin continue avec une fresque relatant la longue mais sûre démarche pour passer de la rupture à l’unité.
Après un temps de « désert » où les Huguenots (protestants français) vont être pourchassés avec acharnement et horreurs, la révolution française donne la liberté de conscience et le droit de culte à toute personne. Les luttes religieuses s’achèvent ainsi à la fin du XVIIIe siècle.
Le XIXe siècle est marqué chez les catholiques comme chez les protestants, par une abondance de créativité d’œuvres sociales : écoles, hôpitaux, solidarité envers les pauvres. Emergent de part et d’autres des figures locales comme nationales au service des plus démunis. Mais aussi, des temples sont construits (Grand Temple…) et des églises consacrées (Basilique de Fourvière…).
Quant au XXe siècle, nous marchons vers l’unité avec un incroyable désir de vivre l’unité entre chrétiens. On peut même dire devant certains évènements : nous y étions ! De Paul Couturier, prêtre catholique, pionnier de l’œcuménisme, jusqu’au Forum Chrétien Francophone de 2018 à Valpré (Lyon), nous avons une multitude d’évènements qui veulent tous honorer la joie d’un vivre ensemble. Que ce soit la catéchèse œcuménique d’Oullins, la communauté du Chemin Neuf, les foyers mixtes, le groupe des Dombes… autant d’occasions de rendre grâce malgré les difficultés inhérentes à nos institutions.
La marche pour l’unité entre chrétiens demande ouverture du cœur et choix d’un profond respect. L’Antiquaille se veut dans cette dynamique.
Marie-Jo Guichenuy


